Pourquoi mon chien m’attaque en promenade ?
Mis à jour en août 2024
Par Henri
Ce qu’il faut retenir :
• Les chiens peuvent attaquer en promenade en cas d’excès d’énergie, pour jouer ou pour interagir.
• L’agression dirigée vers l’homme est souvent motivée par la peur ou l’anxiété plutôt que par un désir de domination.
• Le dressage, basé sur le contre-conditionnement et la désensibilisation, est essentiel pour modifier les comportements agressifs pendant les promenades
- Mon chien m’attaque en promenade : pourquoi et comment faire ?
- Pourquoi mon chien m’attaque lors des promenades ?
- L’agression canine
- Causes de l’agressivité pendant la promenade
- Le rôle des récompenses dans le contre-conditionnement classique et opérant
- Gestion initiale
- Exercices de base avant la formation en promenade
- Désensibilisation systématique
- Un contrôle accru pendant les promenades
- Séances de dressage pendant les promenades
Mon chien m’attaque en promenade
Pourquoi les chiens sautent-ils et mordent-ils leur maître lors des promenades ? Quels sont les éléments déclencheurs possibles et que gagnent les chiens à répéter ce comportement ? Les chiens peuvent sauter et mordre les gens lors des promenades pour diverses raisons. En voici quelques-unes.
Une question de jeu
Certains chiens sautent et mordent simplement par jeu. Ce sont des chiens qui ont beaucoup d’énergie et d’exubérance et qui aiment se divertir de cette façon.
Les chiots et les jeunes chiens sont plus susceptibles d’être prédisposés à ce comportement. Si votre chiot ou votre chien n’a pas eu l’occasion de s’amuser toute la journée et que vous le promenez en rentrant du travail, il y a de fortes chances pour que votre chiot soit surchargé. Cette énergie peut donc découler sur de l’agression envers les humains ou ses pairs.
Dans ce cas, l’antécédent est donc le fait d’être plein d’énergie/de devoir se divertir, et la conséquence est d’évacuer cet excès d’énergie et/ou de s’amuser.
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L'espoir d'une interaction
De nombreux chiens trouvent que sauter et mordre les renforce car, lorsqu’ils adoptent ces comportements, ils « activent » leurs maîtres qui, autrement, seraient plutôt ennuyeux.
Mais de quelle manière les maîtres s’activent-ils ? En sentant les pattes qui griffent et la gueule qui mord, les propriétaires de chiens sont plus susceptibles de dire « aïe ! » et de s’éloigner, offrant ainsi une résistance, ce qui rend le jeu de tirer sur les mains, les bras, les jambes ou les vêtements encore plus amusant.
Les chiens perçoivent tout cela comme une interaction et attendent donc avec impatience les promenades. L’obtention d’une certaine forme d’interaction est donc la conséquence qui maintient le comportement en vie.
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Le saviez-vous ? Beaucoup pensent qu’il faut élever la voix quand un chiot mord. Cependant, cette méthode peut souvent encourager encore plus de morsures. Nous préconisons des techniques d’éducation plus adaptées pour corriger ce comportement.
En réalité, crier quand votre chiot vous mord peut être perçu comme une invitation à jouer davantage, car votre chien pourrait vous voir comme une proie blessée ou un jouet bruyant. Une promenade régulière et des méthodes éducatives appropriées sont préférables pour canaliser son énergie.
L'agression canine
L’agression canine dirigée vers l’homme est un problème grave. Plusieurs millions de personnes sont mordues chaque année, souvent par un chien qu’elles connaissent bien. Les blessures vont de légères à graves et peuvent être fatales. Les causes de l’agression dirigée vers l’homme sont variées, mais la motivation sous-jacente du chien est généralement la peur ou l’anxiété – et non un désir de domination ou de contrôle.
Les morsures de chiens et l’agression canine résultent de nombreux facteurs, et peuvent être une réponse normale mais non désirée, ou une réponse anormale, à une situation particulière. Des recherches ont montré qu’une socialisation précoce et appropriée – non seulement entre 6 et 12 semaines, mais aussi jusqu’à l’âge de 6 mois – peut contribuer à réduire les réactions d’évitement et d’agression ultérieures fondées sur la peur.
Mon chiot m'attaque : que faire ?
Ah, le mystère des mordillements de votre adorable boule de poils ! Comment réagir sans déclencher une punition ? C’est tout un défi, n’est-ce pas ?
Identifiez la cause des mordillements : Dans un premier temps, jouons aux détectives pour comprendre pourquoi votre petit compagnon devient un peu trop mordilleur. Voici les raisons les plus courantes :
- Votre chiot cherche à jouer avec vous
Votre chiot regorge d’énergie ! Il faut comprendre son comportement pour répondre a ses besoins (balade, jeux, nourriture…). - La patience de votre chiot n’est pas illimité
Il faut trouver un juste milieu pour ne pas trop stimuler votre chiot. Trouver le bon équilibre avec votre animal est primordial et si ce dernier n’est pas respecté, votre chiot vous fera comprendre par ces mordillements. - Mordiller pour soulager ses dents
Et oui votre chiot est comme un bébé, il aura besoin de mastiquer pour soulager ses poussées dentaires.
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Quelques conseils lorsque votre chiot vous attaque
Répondez à ses besoins : Ensuite, il est temps de jouer aux héros et de répondre aux besoins de votre toutou. Trois éléments clés sont au programme :
- Un environnement enrichi (pensez à son espace de sieste et à des jeux stimulants).
- Des balades pour qu’il se défoule physiquement (et évite de vous transformer en cible de morsures en rentrant à la maison).
- Des interactions sociales avec ses congénères (parce que même les chiots ont besoin de leur dose de potins canins).
Évitez les punitions : punir votre chiot ne résoudra rien, au contraire, ça risque de renforcer son comportement. Mieux vaut identifier la cause des mordillements et agir en conséquence. Peut-être qu’il a juste besoin d’un jouet plus intéressant que vos mains !
Réaction en cas de mordillement : Quand ça devient un peu trop « denté », un « non » ferme suffit (pas besoin de crier comme dans un film d’action). Stoppez le jeu et proposez-lui un autre jouet. Et si votre petit champion obéit, pourquoi ne pas le récompenser avec une friandise ? On adore les bonnes manières !
Recours aux pros : Si le problème prend des proportions épiques, avec des mordillements dignes d’un film d’horreur, n’hésitez pas à faire appel à des experts. Des vétérinaires comportementalistes ou des éducateurs canins peuvent sauver la mise et vous guider vers une cohabitation paisible.
À retenir : Les mordillements sont le pain quotidien des chiots, mais pas de panique, trouvons la cause. Assurez-vous que votre petit bout de poils a tous ses besoins comblés. Si la situation devient complexe, consultez un professionnel avant que ça devienne un vrai drame.
Causes de l'agressivité pendant la promenade
Les comportements indésirables au cours d’une promenade commencent souvent par un comportement indiscipliné sans mauvaise intention, lorsqu’un chien exubérant essaie d’atteindre les personnes et les autres chiens. Ces comportements rendent la promenade difficile et, au fil du temps, le propriétaire essaie de contrôler le chien en resserrant la laisse et en utilisant parfois une punition verbale ou physique.
Cependant, ces réactions à ces attaques peuvent signaler au chien que l’approche imminente des gens et des autres chiens est problématique, ce qui augmente plutôt que de diminuer l’excitation émotionnelle du chien. La punition augmente également l’anxiété et la peur, et le stimulus peut alors être associé à des résultats désagréables, ce qui augmente encore la tension lorsque le chien rencontre des personnes et d’autres chiens.
Des événements antérieurs défavorables lors de promenades peuvent également contribuer à cette situation, comme des rencontres non désirées avec des personnes, des bagarres avec d’autres chiens, ou un manque de socialisation ou de compétences sociales appropriées.
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Le rôle des récompenses
Pour modifier un état émotionnel sous-jacent, le propriétaire doit offrir à l’animal quelque chose d’attrayant qui suscite une réponse (espérons-le) plus heureuse. Ces « récompenses » comprennent :
- Des friandises que le chien trouve particulièrement alléchantes.
- Le jeu ; certains chiens, mais pas tous, trouvent que le jeu est une récompense attrayante.
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Si un chien ne réagit pas à l’une de ces récompenses, c’est que le stimulus est trop intense. Tous les chiens doivent manger, mais il est peu probable qu’ils mangent ou jouent s’ils sont anxieux ou effrayés.
Le dressage est plus efficace s’il y a une gradation des friandises, en commençant par celles qui sont extrêmement désirables et en progressant vers celles qui le sont moins. Le propriétaire doit identifier 3 niveaux de friandises :
- Gâteries « A » : Très délectables ; la nourriture de table convient le mieux à la plupart des chiens.
- Les friandises « B » : Par exemple, les friandises au foie.
- Les friandises « C » : Biscuits
Les récompenses extrêmement désirables (friandises « A ») ne sont réservées qu’aux séances d’entraînement et de conditionnement et ne sont pas données le reste du temps.
Gestion initiale
Toutes les situations qui provoquent le comportement doivent être évitées, surtout au début du traitement. Lorsque le chien adopte le comportement de manière répétée, non seulement il apprend à améliorer son comportement, mais la répétition peut également biaiser les synapses, permettant à la réponse de se produire plus rapidement et plus tôt à chaque fois.
Si la seule façon pour le chien d’éliminer est de se promener, ces promenades doivent être organisées à des moments et dans des endroits où la rencontre avec des personnes et/ou d’autres chiens est moins probable.
Toutefois, si d’autres personnes et/ou chiens sont vus, le propriétaire doit augmenter la distance entre le chien et le stimulus. Il peut traverser la rue, faire demi-tour et marcher dans l’autre sens, ou même se mettre derrière des voitures garées pour bloquer la vue du stimulus qui arrive. À aucun moment, le propriétaire ne doit essayer de s’approcher d’autres personnes ou d’autres chiens, ou de forcer une rencontre.
Ces mesures sont non seulement prudentes, mais elles peuvent également réduire l’anxiété et la peur, car le chien apprend qu’il ne sera pas exposé à une situation effrayante ou anxiogène.
Exercices de base avant la formation en promenade
Avant la formation par conditionnement classique, le chien apprend 2 tâches de base :
Une tâche pour obtenir et conserver l’attention de l’animal (c’est le contre-conditionnement opérant). Apprenez à l’animal à regarder son maître à l’aide d’une phrase, telle que « regarde-moi » ou « concentre-toi ». Une laisse et un collier de tête peuvent être utilisés pour un contrôle supplémentaire. La tâche est d’abord pratiquée dans un environnement neutre et calme jusqu’à ce qu’elle soit bien exécutée, puis des distractions peuvent être ajoutées progressivement ; cette dernière partie de la formation entre également dans la catégorie de la désensibilisation. Au début, le chien est récompensé pour son attention et ses petits signes de relaxation par l’administration rapide d’une friandise. Lorsque le chien commence à comprendre la tâche, il montre davantage de signes de relaxation et reste détendu plus longtemps. Au fur et à mesure que la formation progresse, des friandises sont données pour une relaxation accrue et par intermittence pour aider à consolider l’apprentissage.
L’objectif de cette étape du dressage est de maintenir le contact visuel avec l’animal pendant plusieurs minutes, alors qu’il reste neutre, calme et détendu.
Un signal et une tâche qui permettent au propriétaire de quitter ou de mettre fin à la situation. On apprend au chien une phrase, telle que « allons-y » ou « suis-moi », puis on le fait tourner de 180 degrés et on le fait marcher rapidement dans l’autre direction. Cette opération doit être effectuée rapidement, mais sans anxiété ni tension. Au départ, de la nourriture (friandises « A ») est utilisée pour inciter le chien à suivre et à exécuter le virage. Encore une fois, cette étape est d’abord pratiquée dans un endroit calme, permettant une réponse rapide et fiable à chaque fois.
L’objectif de cette étape de la formation est de diminuer la réponse du chien à un stimulus en augmentant la distance entre le chien et le stimulus.
Toutes ces étapes doivent être mises en place avant de commencer l’entraînement au contre-conditionnement classique lors d’une promenade. Encore une fois, pendant cette formation préalable, les stimuli connus pour provoquer le comportement problématique doivent être évités. Le chien doit être capable de se concentrer, puis de partir sur commande, avant que le propriétaire ne commence le contre-conditionnement. Certains propriétaires peuvent avoir besoin d’une aide supplémentaire avec un éducateur sans force pour maîtriser ces tâches.
Désensibilisation systématique
Le contre-conditionnement apprend au chien à effectuer une nouvelle tâche sur la base de postures corporelles calmes et détendues et d’une émotion sous-jacente ; la désensibilisation apprend au chien à accepter l’approche et la salutation de personnes ou de chiens, tout en maintenant une posture corporelle détendue. Cette désensibilisation commence lorsque les personnes (ou autres stimuli) sont éloignées du chien, jusqu’à ce que le chien soit capable d’adopter de manière fiable des comportements calmes et détendus. Progressivement, le chien est exposé à des personnes et/ou des chiens à des distances plus proches.
Un contrôle accru pendant les promenades
Il est important pour le propriétaire de contrôler humainement et correctement son animal. Les laisses sont absolument nécessaires (évitez les laisses rétractables), et l’utilisation de harnais, de colliers de tête et/ou de muselières de panier confortables et correctement ajustées est fortement recommandée pour les chiens qui seront dans des situations où ils rencontreront des personnes et/ou d’autres chiens (surtout si votre chien attaque suite à un son comportement en cours de traitement).
Séances de dressage pendant les promenades
Établir un contrôle sans cruauté
L’animal doit porter un collier plat avec des étiquettes mais avec une laisse non rétractable, attaché à un collier de tête ou à un harnais de corps, tenu par un adulte responsable. Les colliers étrangleurs et les colliers à chaîne ne sont jamais recommandés ; ils provoquent de la douleur et de l’inconfort, ce qui a pour effet de créer chez le chien une association aversive et agressive avec la situation. Un contrôle fiable peut être obtenu en utilisant correctement les colliers de tête et/ou les harnais de corps. Si nécessaire, une consultation avec un dresseur sans force pour un ajustement approprié peut s’avérer nécessaire.
Gardez les premières séances simples
Les sessions initiales commencent avec le stimulus à la distance prédéterminée (de l’histoire) où peu ou pas de réponse est notée, et la friandise hautement désirée facilement disponible. Le propriétaire demande à l’animal de se « concentrer » (de regarder le propriétaire) et lui donne ensuite la friandise sans tenir compte de ce que fait l’animal (il peut regarder le stimulus tant que le comportement n’évolue pas vers un coup de patte ou un aboiement). Idéalement, le chien doit se concentrer comme on le lui demande, mais s’il ne regarde pas son maître, mais reste calme (il ne s’élance pas, n’aboie pas, ne tire pas, etc.), alors la récompense est la partie classique du conditionnement, associant quelque chose de bon au stimulus, et doit être donnée.
Au fur et à mesure que le stimulus se rapproche de l’endroit prédéterminé où le comportement indésirable va commencer, le propriétaire doit rapidement mais calmement ranger la nourriture, puis sortir de la situation en utilisant l’ordre « allons-y ». Plusieurs répétitions à la même distance sont effectuées avant de diminuer l’espace entre le propriétaire/chien et le stimulus. Pour passer à l’étape suivante (le stimulus est plus proche), le chien doit rester calme ; si le comportement s’intensifie à l’approche du stimulus, le chien n’apprend pas l’association appropriée et une distance plus grande est recommandée. Le temps nécessaire pour y parvenir varie d’un chien à l’autre, la patience est donc importante. Une progression rapide des distances ne permet pas un apprentissage correct face au comportement agressif.
Éviter les comportements réactifs
Le propriétaire ne doit pas essayer de rester plus longtemps que le chien ne peut rester calme et concentré. Si le chien devient réactif, le propriétaire doit immédiatement partir avec le chien. Le propriétaire doit également se rendre compte que la séance de dressage a permis au stimulus d’être trop proche ou trop intense, et que les séances suivantes devront permettre de mieux contrôler l’intensité du stimulus.
Les réponses indésirables surviennent lorsque le propriétaire ne contrôle pas bien le stimulus ; sans contrôle du stimulus, il est peu probable que le chien apprenne les réponses souhaitées en raison de la stimulation émotionnelle accrue. Les propriétaires et les chiens peuvent avoir besoin de se tenir à une certaine distance du stimulus pour que le chien reste calme et contrôlé. N’oubliez pas que le chien apprend mieux lorsqu’il est calme.
Au début du dressage, le propriétaire ne peut pas s’attendre à ce que le chien passe à côté de personnes/chiens et prenne des friandises si le chien est trop bouleversé.
Cet entraînement peut se faire avec des personnes/chiens rencontrés lors d’une promenade, UNIQUEMENT si le chien a été pré-éduqué et si la distance peut être contrôlée en laissant ou en augmentant la distance entre le chien et le stimulus.
Limitez la séance de dressage
Chaque séance doit se terminer par une réponse positive. Si le chien se comporte extrêmement bien au cours d’une séance de dressage donnée, terminez immédiatement la séance par une grosse récompense pour souligner son bon comportement. Ce traitement peut souvent contribuer à diminuer le niveau d’excitation, ce qui permet au chien de se contrôler pendant la situation.
Dans certains cas, le chien peut aussi devenir disposé à s’approcher des gens ou d’autres chiens, mais dans d’autres, une résolution acceptable peut être que le chien marche calmement mais ne souhaite toujours pas saluer une personne ou un chien. Dans la plupart des cas, il est conseillé d’éviter de saluer des personnes ou des chiens lors des promenades, même si le chien ne présente pas de comportement indésirable. N’oubliez pas que ce que vous essayez d’enseigner au chien, c’est qu’il n’a pas besoin de s’inquiéter ; les stimuli ne s’approcheront pas trop près.
Ne pas utiliser de punition
Les propriétaires ne peuvent pas punir une émotion, comme la peur, l’anxiété ou l’agressivité. Lorsque l’animal est puni dans ces situations, il est puni pour son comportement du moment, ce qui peut avoir plusieurs conséquences inattendues.
La punition des expressions extérieures du comportement, telles que l’aboiement, le dégagement ou le grognement, peut ne pas affecter l’émotion sous-jacente de peur ou d’anxiété qui provoque les réponses extérieures. La punition peut avoir pour résultat un chien qui ne signale rien parce que, bien qu’il ait appris que le grognement ou l’aboiement est indésirable, le chien veut toujours que le stimulus disparaisse. Cette réponse peut entraîner ce que les propriétaires appellent des morsures inattendues, ou non signalées, car le chien ne montre plus de signes extérieurs de détresse (aboiements, coups de pattes) mais utilise d’autres signes, comme tourner la tête et reculer, qui passent inaperçus. En d’autres termes, le chien ne veut toujours pas se trouver dans cette situation et tente d’y mettre fin.
La peur ou l’anxiété d’un chien à l’égard d’un stimulus peut en fait augmenter car le chien peut associer la punition au stimulus plutôt qu’à son propre comportement. Dans ce scénario, l’intensité des réponses peut en fait augmenter plutôt que diminuer, car le chien tente de « forcer » le stimulus à partir parce que celui-ci est maintenant associé à une mauvaise chose – la punition.